FIGURE HUMAINE
C.C. Olsommer a privilégié la représentation de la figure humaine, et pour cela il a puisé dans différents répertoires. Celui de ses connaissances tout d’abord, mais aussi des gens du Valais, qui posaient dans son atelier ou dont il réalisait des clichés afin de s’en servir plus tard et enfin, celui des visages et des corps qu’il connaît le mieux : son épouse et ses cinq enfants. Parmi eux, Lor sa fille et Veska sa femme vont se soumettre à de nombreuses séances de pose.
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AUTOPORTRAITS
C.C. Olsommer s’est représenté tout au long de sa vie, de sa prime jeunesse jusqu’à ses dernières années. Sur le ruban temporel que l’artiste déroule sous nos yeux, les autoportraits sont multiples : doubles, en compagnie de son épouse et muse Veska, au quotidien ou avec les outils de son métier, pour affirmer son statut d’artiste, mais surtout dans des autoportraits introspectifs.
Ces oeuvres forment comme un double en images des carnets intimes de l’artiste, où il a livré, jour après jour, le fruit de ses circonvolutions intérieures, de son quotidien et de ses réflexions sur l’art.
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DESSINS D’ETUDES
Au début du XXe siècle, Olsommer suit successivement les cours de l’École d’art de la Chaux-de-Fonds (1901-1902) et de la Kunstgewerbeschule de Munich (1902-1903).
Fondée en 1870 par la Société des patrons graveurs et financée par l’industrie horlogère, l’École d’art de la Chaux-de-Fonds s’inscrit dans un large mouvement de valorisation des arts décoratifs qui touche l’Europe au tournant du XIXe siècle. L’artiste intègre l’école à 18 ans. Il a la chance de suivre les cours de Charles L’Éplattenier, à l’origine du Style sapin, qui se caractérise par l’abandon de la ligne courbe au profit d’une géométrisation du motif. Il s’inscrit un an plus tard à la Kunstgewerbeschule de Munich, qui est avec Darmstadt en Allemagne, l’un des centres importants de l’Art nouveau en Europe.
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PAYSAGES
Après ses années d’études, ce sera moins le rendu réel immédiat de la nature qui va intéresser Olsommer, que sa portée symbolique ou mystique, même s’il réalise quelques paysages figuratifs.
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SACRÉ
Les compositions d’Olsommer qui ressortent au sacré présentent le plus souvent un être humain en dialogue avec le divin, selon diverses modalités: la prière ou la méditation.
Dans les oeuvres de prière, Veska sert très souvent de modèle. Elle ne prend pas la pose, mais prie et par là même marque de son empreinte les figures mystiques développées par le peintre. Les méditations d’Olsommer sont quant à elles chrétiennes mais leur halo général est plutôt celui d’une admiration passionnée pour la Nature, le monde, la vie, dans lesquels Dieu se manifeste.
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SYMBOLISME
Le symbolisme olsommérien procède de l’élaboration d’une mythologie personnelle, qui mêle des éléments caractéristiques de ce mouvement au langage propre à l’artiste. Il partage avec les symbolistes cette importance accordée à l’intériorité, ce besoin de descendre dans son for intérieur par la spiritualité, la vie psychique ou le rêve.
Parmi les plus représentatifs, les dessins réalisés à l’encre de Chine, foisonnants, fonctionnent comme catharsis ; ils nous ouvrent la porte de l’inconscient de l’artiste, où il met en scène aussi bien ses démons intérieurs que ses aspirations les plus intimes.
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